Utilisation du patrimoine foncier et immobilier public (existant ou constitué dans ce but) comme outil de financement et de mise en oeuvre des politiques publiques, au travers de la vente ou location (éventuellement au plus offrant, et/ou avec des programmes plus ou moins définis) des terrains et bâtiments publics valorisés par l'intervention publique (investissement ou changements normatifs) et/ou non utilisés (qui souvent constituent un coût pour la Collectivité). Ces terrains peuvent initialement publics ou acquis auprès de proprétaires privés ou collectifs. Le foncier peut être vendu préalablement à son développement, une fois viabilisé, une fois construit, ou conservé dans le patrimoine public et loué sous forme de produit immobilier, le risque, le coût et le potentiel de captation de plus value foncière augmentant avec le degré d'implication de la collectivité. Cette gestion peut être faite en direct par la collectivité, ou au travers d'une entité publique spécialisée, éventuellement mutualisée avec d'autres collectivités et/ou l'Etat, qui le cas échéant se (pré)financent sur fonds propres (apportés par les autorités publiques), par l'emprunt (éventuellement garanti par les terrains eux-mêmes, à leur valeur initiale, future ou intermédiaire) ou par une fiscalité spécifique. Le produit de l'opération peut prendre la forme d'un paiement monétaire, d'une rétrocession de terrains viabilisés ou d'immobilier, et/ou de travaux à vocation publique (infrastructures, logement social,...) sur le site ou hors site. Ce mécanisme peut être utilisé dans le cadre d'une concession qui inclue d'autres modes de financement (par l'usager notamment).